CAYROUS et MURETS (parets en occitan)
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Caractéristique des campagnes lotoises, les cayrous (cairons) sont des amas d’épierrage. Sous forme de « contreforts», plusieurs sont accolés l’un contre l’autre ou constitués de «couronnes emboîtées». Très souvent une gariotte (loge de petite taille) se niche dans leur parement. |
Après la Guerre des Cent Ans, une nouvelle population s’installe. La Révolution accélère le mouvement, les journaliers deviennent propriétaires et exploitent les terres : la culture devient la principale activité. Les Caussetiers sont des hommes très laborieux. Les propriétés sont mieux délimitées. Le roc affleurant le sol, chacun doit épierrer son champ pour avoir plus de terre végétale; les cayrous et les murets deviennent des composantes essentielles du paysage rural traditionnel. Les cultures y sont protégées
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Les murets de pierre sèche (parets) sont indissociables des activités pastorales et des travaux de mise en valeur des terres. Ils sont érigés par des « parédaires », un travail pénible et maigrement rémunéré. Ces murets délimitent les chemins et relient entre eux villages, maisons rurales, granges, cabanes, et points d’eau. Non seulement ils délimitent les parcelles mais ils protègent les cultures de bétail trop gourmand. On les utilisent aussi pour parquer les troupeaux mais ils comportent également des aménagements complémentaires : passages d’eau ou à gibier, rucher, entrée de champs. Le passage à berger (lo sautador) ressemble à un petit escalier permettant de franchir le mur sans ouvrir la clède.
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En 1874, le fermier de la Pannonie s’engage à bâtir 80 mètres de muret par an ce qui, en fin de bail, représente 1,120 km. (situé entre Gramat et Couzou) |
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Lo comptador : Ce passage est emprunté par les moutons à la queue leu-leu, ce qui permet de les compter |
Structure : De hauteurs variables, ils restent en dessous d’un mètre. Deux parements reliés entre eux, à intervalles, par des pierres transversales. Certains murets se terminent par une arase, d’autres sont coiffés d’un chaperon crénelé ou encore couronnés de grandes dalles débordant d’un côté. Sans fondation, les pierres sont déposées et entrecroisées sur le sol. On ne taille pas la pierre, on la casse à l’aide d’un simple marteau et bien évidemment aucun mortier n’est utilisé.
